samedi 3 mars 2012

Apple réussira-t-il la révolution de la télévision à la carte?

 Selon le «New York Post», l'entreprise négocie actuellement avec les câblo-opérateur pour proposer un service de streaming d'ici la fin de l'année...

Après d'âpres négociations, Steve Jobs avait fini par convaincre l'industrie musicale de renoncer à son vieux modèle. Selon le New York Post, Apple essaie de faire la même chose avec la télévision, et les tractations sont compliquées.
Alors qu'on parle beaucoup d'un téléviseur Apple pour la fin 2012, et d'une nouvelle version de la «box» Apple TV lors de la présentation de l'iPad 3 mercredi prochain, les discussions portent ici sur une service de streaming, selon la source anonyme du Post. D'après elle, ce dossier serait plus prioritaire que le téléviseur.

Des chaînes sous forme d'apps

Selon le Post, Apple propose aux câblo-opérateurs «l'idée d'offrir les chaînes sous forme d'apps, notamment via l'Apple TV». La source du quotidien ne sait pas si Apple penche vers un système de bouquet classique ou vers une offre 100% à la carte.

En France, via les offres triple play, Orange, Free et les autres proposent déjà une dose de sur-mesure. Mais aux Etats-Unis, le paysage est complètement différent: plus de 80% des foyers souscrivent au câble ou à un bouquet satellite. Du coup, même si les acteurs ont peur de la concurrence d'Internet, ils ont préféré jusqu'ici freiner la révolution.

Couper ou ne pas couper le cordon

Un abonnement au câble coûte en général entre 75 et 150 dollars par mois. Le marché de la télévision payante représente donc plusieurs dizaines de milliards de dollars par an. Avec une offre à la carte où chaque chaîne serait proposée à quelques dollars au maximum, le gateau serait fatalement plus petit. Et ce sont ces mêmes revenus qui servent en partie à financer les séries télé.

Depuis 2010, on parle beaucoup de la tendance à «couper le cordon». Si les opérateurs ont perdu plusieurs centaines de milliers d'abonnés ces derniers mois, ils ont toutefois en gagné près de 350.000 au trimestre dernier. Reste à voir si Apple réussira à convaincre l'industrie de ne pas attendre d'être complètement dos au mur pour embrasser le changement.

jeudi 1 mars 2012

Tatoo, Tam-Tam et Kobby

Retour en 1995, le téléphone mobile est bien loin d’être démocratisé, mais les gens veulent être joignables 24h/24, 7j/7. Les trois opérateurs de l’époque se lance alors sur le marché des pagers, qui font au même moment un carton aux US. Durant quelques années, c’est un succès énorme auprès des jeunes pour France Telecom, Cegetel et Bouygues avec respectivement les avec Tatoo, Tam-Tam et Kobby. J’avais eu à l’époque un Tatoo puis un Kobby et je crois même que ce dernier traine dans un carton… Et vous ?
Tatoo (France Télécom radiomessagerie). Né en septembre 1995. Messages uniquement chiffrés (15 chiffres au maximum), envoyés à partir d’un simple téléphone. De 490 à 1 000 Francs. Pas d’abonnement. Coût moyen d’envoi des messages: 3,71 Francs.
Tam-tam (TDR, Transmission de données par radio, groupe Générale des eaux). Né en mars 1995. Messages alphanumériques (chiffres et lettres). Dépêches AFP, messagerie vocale, 990 et 1 290 Francs. Pas d’abonnement. Coût moyen du message: 4,22 Francs les 80 caractères.
Kobby (Infomobile Bouygues). Né en septembre 1994. Messages alphanumériques, messagerie vocale et possibilité d’accueil personnalisé. Dépêches Reuter. Location de l’appareil: 66 Francs par mois. Coût moyen du message: 2,47 Francs les 80 caractères.

mercredi 29 février 2012

Facebook pourrait s'associer aux opérateurs sur les paiements

Le réseau social a annoncé qu'il pourrait s'associer avec des opérateurs télécoms pour faciliter les paiements dans les applications sur mobile, un segment où Apple et Google se taillent la part du lion...

«Facebook et le monde du mobile sont fait pour s'entendre», a déclaré Bret Taylor, directeur technologique de Facebook, dans le cadre du Congrès mondial du mobile, à Barcelone.
Dans un communiqué publié sur son site Internet, le réseau social déclare qu'il «travaille avec des opérateurs de par le monde pour minimiser le nombre d'étapes nécessaires pour réaliser une transaction dans les applications Internet mobiles». 
Facebook cite Orange
Il cite les opérateurs suivants: le français Orange, le britannique Vodafone, l'allemand Deutsche Telekom et sa filiale américaine T-Mobile USA, l'espagnol Telefonica, les américains AT&T, et Verizon, ainsi que les japonais Softbank et KDDI . 
Les opérateurs pourraient ainsi jouer un rôle crucial en intervenant au niveau de la facturation d'applications sur Facebook et empocher par exemple les commissions perçues par Apple et Google via leurs kiosques en ligne, qui s'élèvent à 30%, a laissé entendre Bret Taylor lundi. 
Le réseau social compte en outre peser de tout son poids pour qu'évoluent les technologies Internet permettant à l'avenir d'acheter des applications directement à partir d'un navigateur web plutôt que sur un kiosque propriétaire, a ajouté le dirigeant.
Accroître ses revenus
Les opérateurs mobiles pourraient ainsi aider Facebook à accroître les revenus qu'il tire de ses centaines de millions d'utilisateurs mobiles qui achètent des jeux ou de la musique via sa plate-forme.
Les opérateurs mobiles ont en effet été peu à peu évincés de leur propre pré carré au fil des années par des entreprises Internet qui s'adressent directement à l'internaute, occupent les réseaux par des services gourmands en bande passante, et concurrencent directement les services de télécommunications avec des offres en ligne.
Les services gratuits d'échanges de photos, de vidéos ou de conversation en ligne sont par exemple autant de bâtons dans les roues des services de messagerie SMS.
L’avenir passe par le mobile
Dans les documents de présentation de sa future entrée en Bourse, Facebook indique que plus de la moitié de ses 845 millions d'utilisateurs accèdent au réseau social à partir d'un appareil mobile.
Si l'avenir de la firme de Palo Alto passe effectivement par le mobile, reste à trouver le moyen d'en matérialiser les sources de revenus puisque la majeure partie de ses 3,7 milliards de chiffre d'affaires de 2011 provenait de la publicité à destination des utilisateurs d'ordinateurs de bureau.

Bouygues Telecom a perdu 134.000 clients au profit de Free

L'opérateur Bouygues Telecom, qui a perdu 134.000 clients à mi-février au profit de Free Mobile dont l'offre a été commercialisée le 10 janvier, a décidé de jouer les observateurs après l'arrivée "tonitruante" de ce quatrième opérateur, attentif à toute distorsion de concurrence.
Entre le 31 décembre 2011 et le 15 février 2012, le portefeuille de téléphonie mobile s'est contracté de 159.000 clients en variation nette, dont 134.000 ont demandé le portage de leur numéro vers Free, a indiqué Olivier Roussat, directeur général de Bouygues Telecom, lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats annuels du groupe Bouygues, sa maison mère.
Bouygues Telecom, troisième opérateur français en part de marché, comptait 11,30 millions de clients en téléphonie mobile au 31 décembre 2011.
Le premier opérateur, France Télécom avait levé le voile le 22 février : au 15 février, il avait perdu 201.000 abonnés par rapport au 31 décembre 2011, dont 40% au profit de Free. L'opérateur Orange comptait plus de 27 millions d'abonnés en France à fin 2011.

jeudi 16 février 2012

Les fraudes à la carte bleue explosent sur Internet

Les fraudes aux cartes bancaires sur Internet sont toujours plus nombreuses : en un an, elles sont passées de près de 52 à 74 millions d’euros. L’association française des usagers des banques dénonce l’impuissance des banques et des professionnels du e-commerce à garantir des achats sécurisés aux clients.
Des chiffres qui explosent, et des usagers en colère : c’est le constat alarmant que dresse l’association française des usagers des banques, alors que les fraudes à la carte bleue explosent sur Internet.
Une augmentation proche de 40%
« Certains, mal intentionnés, s’emparent des coordonnées de la carte pour payer soit des biens, soit des prestations qu’ils se font livrer », explique Serge Maître, porte-parole de l’Association française des usagers des banques (AFUB). Les fraudes portent aujourd’hui sur 74 millions d’euros, contre près de 52 millions l’an dernier, soit une augmentation proche de 40%.
Les banques « hors-la-loi »
Pour Serge Maître, le problème se trouve aussi dans le comportement des banques face au constat de fraude : « Face à l’augmentation des fraudes, certaines banques traînent les pieds pour rembourser le client. La loi dit qu’on doit le rembourser immédiatement, mais souvent on attend un mois ou deux. Souvent, on oppose au client des arguments du style ‘vous n’aviez pas pris d’assurance’. C’est hors-la-loi ! »

mardi 14 février 2012

Métro, boulot... Super Mario !!!

Super Mario s'invite en Live dans le métro New-Yorkais

Qui n'a pas dans un coin de le tâte la lancinante musique du jeu Super Mario Bros sur Nintendo ?
Peu de gens en fait et cette musique sert à certains pour gagner quelques dollars.
Ils sont deux, musiciens et utilisent la musique qui rythme les déplacements du plombier dans le jeu pour distraire les voyageurs du métro New-Yorkais.

Cela se passe sur la ligne R, pas tout à fait à une heure de grand trafic.
Comme quoi, il n'y a pas que les roumains qui font de la musique dans le métro.
Sans en avoir l'air, c'est pas mal interprété du tout.
Surtout à partir d'une minute 5 secondes quand le jeu s'accélère.
Et comme souvent à NYC, tout le monde s'en f**t !!!
Enjoy Super Mario Bros Live in NYC sur Skeuds, c'est très bon !!!

dimanche 12 février 2012

Cinq jours encore pour échanger ses derniers billets en francs

Il ne reste plus que cinq jours pour échanger à la Banque de France les derniers billets en francs encore convertibles en euros, après quoi leur commerce sera réservé aux collectionneurs.

Au guichet des succursales de la Banque de France, les Pierre et Marie Curie (500 francs) Gustave Eiffel (200 francs), Cézanne (100 francs), Saint-Exupéry (50 francs) et Debussy (20 francs) rapporteront de 3 à 130 euros environ jusqu'à vendredi. Ensuite, la valeur de la presque totalité d'entre eux deviendra quasiment nulle, seule une poignée de spécimen (numéro de série très bas par exemple ou défaut apparent) conservant un intérêt pour les numismates.
Bien avant les derniers jours de l'échange, ces coupures atypiques avaient déjà parfois une valeur bien supérieure, jusqu'à 50 euros par exemple pour un Debussy sur des sites de commerce en ligne (16 fois la valeur d'échange).
Interrogée par l'AFP, la Banque de France ne disposait d'aucun chiffre actualisé concernant les billets encore en circulation de ces cinq dernières séries. Fin 2010, 50 millions de ces billets échangeables, pour une valeur en euros de 602 millions, étaient encore en circulation, selon l'institution.