samedi 3 mars 2012

Apple réussira-t-il la révolution de la télévision à la carte?

 Selon le «New York Post», l'entreprise négocie actuellement avec les câblo-opérateur pour proposer un service de streaming d'ici la fin de l'année...

Après d'âpres négociations, Steve Jobs avait fini par convaincre l'industrie musicale de renoncer à son vieux modèle. Selon le New York Post, Apple essaie de faire la même chose avec la télévision, et les tractations sont compliquées.
Alors qu'on parle beaucoup d'un téléviseur Apple pour la fin 2012, et d'une nouvelle version de la «box» Apple TV lors de la présentation de l'iPad 3 mercredi prochain, les discussions portent ici sur une service de streaming, selon la source anonyme du Post. D'après elle, ce dossier serait plus prioritaire que le téléviseur.

Des chaînes sous forme d'apps

Selon le Post, Apple propose aux câblo-opérateurs «l'idée d'offrir les chaînes sous forme d'apps, notamment via l'Apple TV». La source du quotidien ne sait pas si Apple penche vers un système de bouquet classique ou vers une offre 100% à la carte.

En France, via les offres triple play, Orange, Free et les autres proposent déjà une dose de sur-mesure. Mais aux Etats-Unis, le paysage est complètement différent: plus de 80% des foyers souscrivent au câble ou à un bouquet satellite. Du coup, même si les acteurs ont peur de la concurrence d'Internet, ils ont préféré jusqu'ici freiner la révolution.

Couper ou ne pas couper le cordon

Un abonnement au câble coûte en général entre 75 et 150 dollars par mois. Le marché de la télévision payante représente donc plusieurs dizaines de milliards de dollars par an. Avec une offre à la carte où chaque chaîne serait proposée à quelques dollars au maximum, le gateau serait fatalement plus petit. Et ce sont ces mêmes revenus qui servent en partie à financer les séries télé.

Depuis 2010, on parle beaucoup de la tendance à «couper le cordon». Si les opérateurs ont perdu plusieurs centaines de milliers d'abonnés ces derniers mois, ils ont toutefois en gagné près de 350.000 au trimestre dernier. Reste à voir si Apple réussira à convaincre l'industrie de ne pas attendre d'être complètement dos au mur pour embrasser le changement.

jeudi 1 mars 2012

Tatoo, Tam-Tam et Kobby

Retour en 1995, le téléphone mobile est bien loin d’être démocratisé, mais les gens veulent être joignables 24h/24, 7j/7. Les trois opérateurs de l’époque se lance alors sur le marché des pagers, qui font au même moment un carton aux US. Durant quelques années, c’est un succès énorme auprès des jeunes pour France Telecom, Cegetel et Bouygues avec respectivement les avec Tatoo, Tam-Tam et Kobby. J’avais eu à l’époque un Tatoo puis un Kobby et je crois même que ce dernier traine dans un carton… Et vous ?
Tatoo (France Télécom radiomessagerie). Né en septembre 1995. Messages uniquement chiffrés (15 chiffres au maximum), envoyés à partir d’un simple téléphone. De 490 à 1 000 Francs. Pas d’abonnement. Coût moyen d’envoi des messages: 3,71 Francs.
Tam-tam (TDR, Transmission de données par radio, groupe Générale des eaux). Né en mars 1995. Messages alphanumériques (chiffres et lettres). Dépêches AFP, messagerie vocale, 990 et 1 290 Francs. Pas d’abonnement. Coût moyen du message: 4,22 Francs les 80 caractères.
Kobby (Infomobile Bouygues). Né en septembre 1994. Messages alphanumériques, messagerie vocale et possibilité d’accueil personnalisé. Dépêches Reuter. Location de l’appareil: 66 Francs par mois. Coût moyen du message: 2,47 Francs les 80 caractères.

mercredi 29 février 2012

Facebook pourrait s'associer aux opérateurs sur les paiements

Le réseau social a annoncé qu'il pourrait s'associer avec des opérateurs télécoms pour faciliter les paiements dans les applications sur mobile, un segment où Apple et Google se taillent la part du lion...

«Facebook et le monde du mobile sont fait pour s'entendre», a déclaré Bret Taylor, directeur technologique de Facebook, dans le cadre du Congrès mondial du mobile, à Barcelone.
Dans un communiqué publié sur son site Internet, le réseau social déclare qu'il «travaille avec des opérateurs de par le monde pour minimiser le nombre d'étapes nécessaires pour réaliser une transaction dans les applications Internet mobiles». 
Facebook cite Orange
Il cite les opérateurs suivants: le français Orange, le britannique Vodafone, l'allemand Deutsche Telekom et sa filiale américaine T-Mobile USA, l'espagnol Telefonica, les américains AT&T, et Verizon, ainsi que les japonais Softbank et KDDI . 
Les opérateurs pourraient ainsi jouer un rôle crucial en intervenant au niveau de la facturation d'applications sur Facebook et empocher par exemple les commissions perçues par Apple et Google via leurs kiosques en ligne, qui s'élèvent à 30%, a laissé entendre Bret Taylor lundi. 
Le réseau social compte en outre peser de tout son poids pour qu'évoluent les technologies Internet permettant à l'avenir d'acheter des applications directement à partir d'un navigateur web plutôt que sur un kiosque propriétaire, a ajouté le dirigeant.
Accroître ses revenus
Les opérateurs mobiles pourraient ainsi aider Facebook à accroître les revenus qu'il tire de ses centaines de millions d'utilisateurs mobiles qui achètent des jeux ou de la musique via sa plate-forme.
Les opérateurs mobiles ont en effet été peu à peu évincés de leur propre pré carré au fil des années par des entreprises Internet qui s'adressent directement à l'internaute, occupent les réseaux par des services gourmands en bande passante, et concurrencent directement les services de télécommunications avec des offres en ligne.
Les services gratuits d'échanges de photos, de vidéos ou de conversation en ligne sont par exemple autant de bâtons dans les roues des services de messagerie SMS.
L’avenir passe par le mobile
Dans les documents de présentation de sa future entrée en Bourse, Facebook indique que plus de la moitié de ses 845 millions d'utilisateurs accèdent au réseau social à partir d'un appareil mobile.
Si l'avenir de la firme de Palo Alto passe effectivement par le mobile, reste à trouver le moyen d'en matérialiser les sources de revenus puisque la majeure partie de ses 3,7 milliards de chiffre d'affaires de 2011 provenait de la publicité à destination des utilisateurs d'ordinateurs de bureau.

Bouygues Telecom a perdu 134.000 clients au profit de Free

L'opérateur Bouygues Telecom, qui a perdu 134.000 clients à mi-février au profit de Free Mobile dont l'offre a été commercialisée le 10 janvier, a décidé de jouer les observateurs après l'arrivée "tonitruante" de ce quatrième opérateur, attentif à toute distorsion de concurrence.
Entre le 31 décembre 2011 et le 15 février 2012, le portefeuille de téléphonie mobile s'est contracté de 159.000 clients en variation nette, dont 134.000 ont demandé le portage de leur numéro vers Free, a indiqué Olivier Roussat, directeur général de Bouygues Telecom, lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats annuels du groupe Bouygues, sa maison mère.
Bouygues Telecom, troisième opérateur français en part de marché, comptait 11,30 millions de clients en téléphonie mobile au 31 décembre 2011.
Le premier opérateur, France Télécom avait levé le voile le 22 février : au 15 février, il avait perdu 201.000 abonnés par rapport au 31 décembre 2011, dont 40% au profit de Free. L'opérateur Orange comptait plus de 27 millions d'abonnés en France à fin 2011.

jeudi 16 février 2012

Les fraudes à la carte bleue explosent sur Internet

Les fraudes aux cartes bancaires sur Internet sont toujours plus nombreuses : en un an, elles sont passées de près de 52 à 74 millions d’euros. L’association française des usagers des banques dénonce l’impuissance des banques et des professionnels du e-commerce à garantir des achats sécurisés aux clients.
Des chiffres qui explosent, et des usagers en colère : c’est le constat alarmant que dresse l’association française des usagers des banques, alors que les fraudes à la carte bleue explosent sur Internet.
Une augmentation proche de 40%
« Certains, mal intentionnés, s’emparent des coordonnées de la carte pour payer soit des biens, soit des prestations qu’ils se font livrer », explique Serge Maître, porte-parole de l’Association française des usagers des banques (AFUB). Les fraudes portent aujourd’hui sur 74 millions d’euros, contre près de 52 millions l’an dernier, soit une augmentation proche de 40%.
Les banques « hors-la-loi »
Pour Serge Maître, le problème se trouve aussi dans le comportement des banques face au constat de fraude : « Face à l’augmentation des fraudes, certaines banques traînent les pieds pour rembourser le client. La loi dit qu’on doit le rembourser immédiatement, mais souvent on attend un mois ou deux. Souvent, on oppose au client des arguments du style ‘vous n’aviez pas pris d’assurance’. C’est hors-la-loi ! »

mardi 14 février 2012

Métro, boulot... Super Mario !!!

Super Mario s'invite en Live dans le métro New-Yorkais

Qui n'a pas dans un coin de le tâte la lancinante musique du jeu Super Mario Bros sur Nintendo ?
Peu de gens en fait et cette musique sert à certains pour gagner quelques dollars.
Ils sont deux, musiciens et utilisent la musique qui rythme les déplacements du plombier dans le jeu pour distraire les voyageurs du métro New-Yorkais.

Cela se passe sur la ligne R, pas tout à fait à une heure de grand trafic.
Comme quoi, il n'y a pas que les roumains qui font de la musique dans le métro.
Sans en avoir l'air, c'est pas mal interprété du tout.
Surtout à partir d'une minute 5 secondes quand le jeu s'accélère.
Et comme souvent à NYC, tout le monde s'en f**t !!!
Enjoy Super Mario Bros Live in NYC sur Skeuds, c'est très bon !!!

dimanche 12 février 2012

Cinq jours encore pour échanger ses derniers billets en francs

Il ne reste plus que cinq jours pour échanger à la Banque de France les derniers billets en francs encore convertibles en euros, après quoi leur commerce sera réservé aux collectionneurs.

Au guichet des succursales de la Banque de France, les Pierre et Marie Curie (500 francs) Gustave Eiffel (200 francs), Cézanne (100 francs), Saint-Exupéry (50 francs) et Debussy (20 francs) rapporteront de 3 à 130 euros environ jusqu'à vendredi. Ensuite, la valeur de la presque totalité d'entre eux deviendra quasiment nulle, seule une poignée de spécimen (numéro de série très bas par exemple ou défaut apparent) conservant un intérêt pour les numismates.
Bien avant les derniers jours de l'échange, ces coupures atypiques avaient déjà parfois une valeur bien supérieure, jusqu'à 50 euros par exemple pour un Debussy sur des sites de commerce en ligne (16 fois la valeur d'échange).
Interrogée par l'AFP, la Banque de France ne disposait d'aucun chiffre actualisé concernant les billets encore en circulation de ces cinq dernières séries. Fin 2010, 50 millions de ces billets échangeables, pour une valeur en euros de 602 millions, étaient encore en circulation, selon l'institution.

jeudi 9 février 2012

Orange: Une offre sociale Internet à 23 euros

Selon une information de l’AFP, Orange a lancé jeudi une offre sociale à 23 euros pour la téléphonie fixe et l'internet «illimité», destinée aux bénéficiaires du RSA, répondant aux conditions fixées par le gouvernement comme l'opérateur s'était engagé à le faire en septembre dernier.
2 millions de bénéficiaires potentiels

«Cette offre respecte le cahier des charges fixé par le gouvernement le 21 septembre 2011. Il s'agit de la première offre à bénéficier du label 'Offre sociale de l'Internet'», se sont félicités le ministre de l'IndustrieEric Besson et le secrétaire d'Etat à la Consommation Frédéric Lefebvre dans un communiqué.

Pour 23 euros par mois, les allocataires du revenu de solidarité active (2,02 millions d'allocataires à la fin juin 2011) auront un «accès illimité à internet et à la téléphonie fixe, box comprise», sans caution ni frais d'activation, et sans engagement de durée, c'est à dire résiliable à tout moment sans pénalités. Toutefois, pour les nouveaux clients non-raccordés au réseau de France Télécom, il faudra ajouter les frais dus à la construction d'une nouvelle ligne téléphonique, qui reviennent à 69 euros selon France Télécom.

Le débit internet ira «jusqu'à 20 mégaoctets» dans les zones où cela est possible. Quant aux appels, ils sont limités à 3 heures par appel et à 250 correspondants différents par mois. L'abonnement à cette offre sociale est reconductible tous les ans sur présentation d'un justificatif. En cas de défaut de paiement, la ligne sera maintenue trois mois en permettant de recevoir des appels et de passer des appels d'urgence

Google s'apprête à lancer son service de stockage sur le «cloud»

Selon le Wall Street Journal, Google s’apprête à lancer Drive, son service de stockage en ligne concurrent des iCloud et autres Dropbox. 

Vous pourrez bientôt utiliser Google Docs, Gmail, YouTube et… stocker vos documents grâce à un nouveau service de Google : Drive. A l’instar d’un iCloud ou d’un Dropbox, le futur service de Google pourra stocker vos données (photos, vidéos, etc.) puis vous les dispatcher sur vos différents périphériques mobiles. 
« Le service Google, attendu dans les semaines ou mois à venir, sera gratuit », précise le quotidien économique américain Wall Street Journal. Le business model n’est pas encore connu, mais il est plus que probable que Google proposera un service gratuit, puis payant lorsque l'on demande davantage d’espace. D’ailleurs, on ne sait pas combien d’espace sera alloué gratuitement à chaque abonné pour le moment. 
Finalement, l’information n’est pas étonnante. Et on se demande même pourquoi un tel service n’a pas vu le jour plus tôt chez Google. Toutefois, en remontant jusqu’en 2006, on se souvient que Larry Page avait travaillé sur un service mort-né… «G-Drive», que l’on nommait également « Platypus » à l’époque. 
En 2007, deux étudiants du MIT lançaient quant à eux Dropbox, la solution aux (presque) 50 millions d’utilisateurs qui met à disposition 2 Go (et depuis peu jusqu'à 5 Go par paliers) d'espace de stockage gratuit avec synchronisation automatique avec un ou plusieurs PC. Google a ignoré cette opportunité… mais il devrait se rattraper, comme toujours. 

mercredi 8 février 2012

Google veut vous payer pour vous espionner

 Via un programme test, l'entreprise veut, sur la base du volontariat, analyser les habitudes de surf avec plus de précisions...

Hadopi, cookies, remarketing... Nous sommes déjà fliqués en ligne. Mais Googletente une approche différente: l'entreprise lance un programme pilote pour rémunérer les internautes acceptant d'installer un programme sur leur PC ou une «boîte noire» sur leur réseau. «Vous partagez alors avec Google les sites que vous visitez et la manière dont vous les utilisez», explique l'entreprise.
Pour participer, il faut avoir plus de 13 ans et utiliser le navigateur Chrome (avec une extension spéciale). Google ne précise pas si la France est concernée (nous les avons contactés et attendons une réponse).

Jusqu'à 15 euros par mois

Pour l'extension de Chrome, la carotte n'est pas très attirante: un bon d'achat Amazon de 5 dollars à la signature, puis 5$ tous les trois mois, dans la limite de 25 dollars (18 euros). En revanche, en fouinant, Ars Technica a trouvé un autre programme, sur lequel Google ne communique pas: l'installation d'une boîte noire, conçue par Cisco, qui analyse le trafic entrant et sortant. Là, c'est 100 dollars à la signature, puis 20 dollars (15 euros) par mois.


Reste la question à 100.000 dollars: à quelles données Google a-t-il exactement accès, et quelle utilisation en fera-t-il? Selon les informations légales, Google peut partager les données avec «des institutions académiques, des publicitaires, des éditeurs et des réseaux partenaires». Elles peuvent être «personnellement identifiables», à l'exception des sites en https (sécurisés) et du surf en mode «incognito». Pour ceux deux derniers cas, les données sont toujours collectées, mais rendues anonymes.

Les habitants de Villeperdue gagnent à être raillés


ORLEANS, Loiret (Reuters) - Une publicité moquant Villeperdue, un village du centre de la France, a suscité l'émotion de ses habitants, qui vont finalement bénéficier d'un geste commercial peu ordinaire.

Le message publicitaire, diffusé sur les radios au moment des soldes, expliquait qu'un célèbre distributeur d'électroménager pouvait livrer et installer à domicile, partout en France, et "même si vous habitez à Villeperdue, dans le 37".
"Le message n'est pas forcément élogieux pour la commune et ses habitants", déclare Roland Mariau, le maire de ce village d'un millier d'habitants situé en Indre-et-Loire. "J'ai donc décidé d'appeler les magasins Darty en leur demandant de faire un petit geste commercial".
L'agence de communication à l'origine de cette campagne publicitaire dit comprendre l'émoi des habitants.
"Ce doit être étonnant d'entendre à la radio le nom de son village, surtout si celui-ci n'est pas forcément touristique", explique Christophe Dufour, directeur de l'Agence H.
"Pour tout vous dire, nous cherchions un nom qui rappelait Trifouillis-les-Oies", du nom de ce village fictif symbolisant le trou perdu. "Mais cette fois-ci, contrairement aux autres campagnes publicitaires, nous voulions le nom d'un village existant réellement".
Alerté par le maire du village et par des Villeperdusiens via les réseaux sociaux, l'enseigne s'est dite prête à un geste commercial.
"Nous allons prolonger ce partenariat avec Villeperdue en offrant à l'école du village du matériel informatique et un rétroprojecteur", assure Laurent Grenier, directeur de la communication du groupe. "Si nous sommes régulièrement sollicités pour du matériel informatique, c'est la première fois qu'une telle aventure nous arrive."
Le maire, qui doit désormais finaliser ce contrat moral, se dit satisfait du dénouement.
"Ils ont présenté leurs excuses et fait un geste commercial sympathique, que demander de plus?", explique Roland Mariau.
"Avec notre nom, nous sommes habitués aux petites moqueries, comme ces gens qui disent que les habitants de Villeperdue s'appellent les introuvables".
Mourad Guichard, édité par Yves Clarisse

Free condamné à 100.000 euros d'amende pour «pratiques commerciales trompeuses»

Free a été condamné à 100.000 euros d'amende et 40.000 euros de dommages et intérêts pour «pratiques commerciales trompeuses» sur une offre d'accès soi-disant «illimitée» à internet, après une enquête menée en 2007, a annoncé mercredi la DGCCRF.L'opérateur internet du groupe Iliad, sur ce marché depuis 2002, «proposait en effet un forfait 'Internet haut débit illimité' attractif, alors qu'il avait parallèlement mis en place un dispositif de limitation du débit, au détriment de ses clients non dégroupés», souligne l'organe public de répression des fraudes dans un communiqué.«Le dispositif visait à contenir le trafic, réduisant ainsi la bande passante achetée à l'opérateur historique» France Telecom, explique la DGCCRF. La condamnation, rendue mardi par le tribunal correctionnel de Paris, fait suite à une enquête de l'administration qui proposait des suites pénales. Les dommages et intérêts ont été versés à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui avait déposé plainte dans cette affaire.
© 2012 AFP

Facebook s'engage à supprimer définitivement vos données

Après avoir rencontré lundi le collectif Europe vs Facebook, très critique envers la politique du site, des responsables du réseau social se sont engagés à revoir leurs pratiques en matière de vie privée..

Max Schrems attendait une réaction de Facebook depuis longtemps. L’Autrichien de 24 ans, étudiant en droit, est l’un des fondateurs du collectif Europe versus Facebook et est en guerre contre le réseau social depuis l’été dernier. Après avoir pris connaissance de la totalité des informations personnelles le concernant que le site conservait  (un fichier PDF de 1.220 pages…), il s’était rendu compte que Facebook gardait tout sur ses serveurs, y compris les messages qu’il avait effacés depuis longtemps. L’Autrichien a donc adressé l’an dernier 22 plaintes à l’autorité de protection des données en Irlande (DCP), pays où se trouve le siège international de Facebook.
Suppression définitive des données et consentement préalable
Lundi, le face à face entre Facebook et Max Schrems a enfin eu lieu. Deux représentants du réseau social se sont rendus à Vienne pour rencontrer plusieurs membres de Europe vs Facebook. L’entreprise s’est engagée à l’issue de la rencontre à modifier certaines de ses pratiques, par exemple supprimer de manière définitive ce que les membres du réseau social veulent supprimer (c’est-à-dire aussi bien sur l’interface que sur les serveurs du site), et demander aux utilisateurs un consentement explicite lorsque des données personnelles doivent être réutilisées. Deux points que l’Union européenne souhaite justement mettre en avant lors de la révision de sa directive relative à la protection des données, obsolète aujourd’hui puisqu’elle date de 1995 et n’a jamais été revue depuis.
Max Schrems a également expliqué que Facebook devrait communiquer quel type de données il stockait réellement sur ses serveurs. «Nous avons pu obtenir des informations, plus que nous n'attendions, et nous pensons que les choses avancent dans la bonne direction», a déclaré l’étudiant lors d'une conférence de presse au lendemain de la réunion de concertation. Son collectif a ainsi estimé qu’elle a été «constructive». Toutefois, le processus va prendre du temps, et le collectif reste sur ses gardes.

mardi 7 février 2012

Facebook: Certaines photos supprimées sont toujours en ligne


Dans plusieurs cas, une copie du fichier se trouve encore sur les serveurs du site et il suffit d'avoir conservé son lien direct pour afficher l'image pourtant supprimée d'un profil depuis plusieurs années...

Cela fait trois ans que le site spécialisé Ars Technica dénonce cette «faille» de la part de Facebook. En 2009, la révélation avait déjà créé la polémique: lorsqu’un utilisateur de Facebook supprimait une photo sur sa page, celle-ci pouvait toujours être retrouvée grâce à sa copie mise en cache sur les serveurs CDN (Content Delivery Network). Un an plus tard, le constat était le mêmeFacebookavait alors assuré que le problème serait rapidement réglé.
Pourtant, rien n’a changé aujourd’hui d’après Ars Technica, qui fait le point cette semaine dans un article intitulé «Plus de trois ans après, les photos Facebooksupprimées sont toujours en ligne». Le site a fait un test. En cliquant sur un lien, l’auteur de l’article a pu voir une photo, pourtant supprimée d’une page Facebook en mai 2008. Il a vérifié avec des photos de ses amis ou de lecteurs qui lui avaient envoyé des URL en se plaignant. Le problème est clair: les images ont beau disparaître de l'interface du réseau social, une personne qui a récupéré son URL au préalable peut toujours y avoir accès.

Google lance Chrome pour Android

 Le navigateur sera accessible sur les smartphones et tablettes fonctionnant sous «Ice Cream Sandwich», c'est-à-dire Android 4.0...

A partir de ce mardi soir, le navigateur Chrome ne sera plus exclusivement réservé aux ordinateurs. Il sera également téléchargeable sur l’Android Market par les mobinautes français qui utilisent des tablettes ou smartphones fonctionnant avec Ice Cream SandwichGoogle France a indiqué que cette version destinée à ces terminaux mobiles était une version bêta.
Chrome pour Android n’est pas une simple version du navigateur «classique» transposée aux téléphones et tablettes, fait valoir le géant américain. Il aurait été «entièrement conçu à destination des terminaux mobiles». Ainsi, avec les écrans tactiles, il est possible de «faire défiler un nombre illimité d’onglets grâce à des mouvements intuitifs, comme si vous teniez un jeu de cartes dans le paume de votre main», selon Google.
Mais l’entreprise met surtout en avant le fait que l’expérience de navigation avec Chrome pourra être prolongée pendant les déplacements. En vous «loguant» à votre compte Google sur le Chrome de votre appareil Android, vous pouvez par exemple accéder aux onglets que vous avez laissé ouverts sur votre ordinateur, si lui aussi est connecté à votre compte Google. Cela vous donne ainsi la possibilité de reprendre votre navigation là où vous l’aviez laissée, explique Google. Autre possibilité qu'offre la firme de Mountain View: si vous visitez un site régulièrement depuis votre ordinateur, il vous sera aussi suggéré lors de la saisie semi-automatique sur votre appareil Android.

Renault : une nouvelle usine au Maroc pour véhicules "low cost"

Alors que le débat sur la réindustrialisation est posé en France, Renault inaugure ce jeudi sa nouvelle usine géante, qui sera basée à Tanger, au Maroc. Un terrain de 300 hectares à quelques encablures des côtes espagnoles. Après l'usine de Curitiba (Brésil) en 1998, celle de Tanger sera donc la deuxième tête de pont de Renault pour développer sa gamme de véhicules "low cost".

Dans un premier temps, entre 150.000 et 170.000 véhicules seront produits chaque année. Une seconde ligne est prévue à partir de 2013 pour faire monter la production annuelle à 340.000 unités, voire à 400.000 en travaillant les week-ends. D'après Carlos Ghosn, PDG de Renault, 90% de la production du site sera dédiée au marché mondial, et 10% au marché marocain, d'Afrique et du Moyen-Orient. Il s'est bien gardé de préciser la destination finale de ces véhicules et la part qui sera vendue en France.

La fermeture de Megaupload profite aux chaînes de télévision

MEDIAS - Depuis le 20 janvier, TF1, M6 et W9 ont vu augmenter la fréquentation de leurs sites proposant des offres de rattrapage et de vidéo à la demande...

La fermeture du site d’hébergement de fichiers Megaupload.com par le FBI le 19 janvier dernier n’a pas seulement eu pour conséquence un retour en force du peer-to-peer. Depuis cette date, l'audience des sites Internet de plusieurs chaînes de télévision françaises proposant des offres légales de vidéo à la demande ou de rattrapage a progressé.                                   
«Il semble que les utilisateurs de Megaupload soient venus voir gratuitement les séries sur les sites officiels, type replay», a déclaré ce lundi le président du directoire du groupe M6, Nicolas de Tavernost. Le groupe a constaté depuis une quinzaine de jours une hausse du trafic sur les sites de rattrapage de ses chaînes M6 et W9, le phénomène étant particulièrement marqué pour la seconde, diffusée sur la TNT gratuite, qui propose des séries américaines en libre accès. «On constate aujourd'hui une fréquentation quatre fois plus importante sur W9 Replay [par rapport à la période antérieure à la fermeture de Megaupload]», a dit Nicolas de Tavernost, tout en précisant qu'il restait à voir si cette tendance se poursuivrait dans la durée.